Carnet d'îles,

RIMATARA -L'intemporelle

avril 25, 2020 Moana Iti 0 Comments



Trois jours merveilleux à Rimatara du 23 au 25 octobre 2015. Rimatara dans l'archipel des Australes, à 600 km de Tahiti est un véritable trésor de l'humanité. Rimatara où le plus bel oiseau endémique de Polynésie a réussi à survivre alors que toute les espèces endémiques animales et végétales disparaissent. Rimatara où les gens vivent en quasi autosuffisance, une douce autarcie anime le quotidien de ses habitants qui travaillent dur et continuent de préserver leur mode vie authentique. Merci à la famille Kato de la Pension La perruche rouge pour leur formidable accueil et pour les délicieux repas.


Informations utiles : 

Lien :  pension " La perruche rouge " 

Lien : séjours dans les îles AIR TAHITI 

Lien : Association "Sauvons le 'Ura et le Oroma"o de Rimatara"



Le Ura, ou « Te Uravaero e te Moho » (voleur de couleurs) oiseau endémique de Rimatara. Plus bel oiseau endémique de Polynésie. Classé en danger d'extinction.

A la messe du dimanche. Le pasteur nous a présenté à la population et nous a souhaité la bienvenue à Rimatara, à la sortie de l'église on nous a demandé de nous mettre en ligne et tout les gens présents dans l'église nous on serré la main. Les adorables mamas nous gâté avec leurs sourires.


Dimanche 25 Octobre. Après la messe Nelly nous raccompagne chez elle et nous offre du coco frais en compagnie de son petit fils.

Après le repas Nelly nous a emmené à la messe, les himene tarava, chants polyphoniques des mamas de Rimatara nous ont transporté, on était comme en transe, c'était sublime.


Culture de pommes de terre , ressource importante de l'île


Chez notre hôte Nelly, sur son terrain des poules, des cochons, des potagers, des tiare, des noni, représentatif des foyers de rimatara, l’auto-subsistance et le travail.


A Rimatara la population travaille dure et vit de la récolte du coprah, du taro, la pomme de terre, fruits, légumes, une terre fertile qu'ils ont réussi à optimiser à la sueur de leur front




Partout des feuilles de paeore sont étendues pour sécher ce végétal utilisé pour le tressage des célèbres vanneries des australes.


Samedi 24 Octobre, je commence mon tour de l'île à pied en passant devant la jolie église du Village de Anapoto.

Le cimetière des rois

il semblerait, d'après une photo que j'ai vu plus tard chez Nelly que c'est un ancien cimetière de plus de 1000 ans ( à confirmer ). La lumière dans ce petit carré de vestiges gardé par un très vieux Aito, était tamisée, ténébreuse, presque inquiétante et m'enveloppait néanmoins d'une douce chaleur qui contrastait avec la fraîcheur du mara'amu.


La charmante présidente de l'association Sauvons le 'Ura et le Oroma"o de Rimatara qui tient aussi le snack de l'île, le Motu Ura, elle vend des posters pour aider à la protection des magnifiques et fragiles oiseaux de son île.




Je n'ai jamais vu une telle densité d'arbres centenaires sur une si petite île. Ils sont comme de vieux sages qui veillent sur cette île préservée.





Chaque croix rouge sur les arbres indique la présence de nid de Ura



Faire le tour de l'île à pied permet de s'imprégner, d'écouter la nature et le silence de cette magnifique île


Plage du village de Anapoto où les hommes utilisent encore les robustes pirogues traditionnelles pour pêcher


-Les garçons à la pêche au crabe


-La superbe et chaleureuse salle à manger de la famille Kato de la pension


-La superbe et chaleureuse salle à manger de la famille Kato de la pension




Le Tuha'a pae, goélette qui approvisionne l'archipel des Australes


Avec Mooroa , l'éco-guide local qui a une parfaite connaissance de la biodiversité de son île, nous entamons la petite ascension du sommet de l'île .

Au sommet de l'île un mystérieux marae, quelqu'un avait déposé une couronne de fougère fraîche sur la pierre du milieu


Notre sympathique Mooroa Tiraha, éco-guide qui est chargé de la surveillance des quais de Rimatara pour prévenir l’invasion de cette île par les rats noirs dans le cadre du programme de protection des oiseaux endémiques avec Manu-SOP . L'île est dépourvu de rat noir, un vrai miracle alors que ce rongeur a été la cause principale de l'extermination des espèces aviaires de polynésie. Il est vital de préserver l'île de cette espèce invasive

Vendredi 23 Octobre chez Mooroa Tiraha, éco-guide que j'ai contacté pour me faire découvrir les oiseaux de l'île. Il est chargé de la surveillance des quais de Rimatara pour prévenir l’invasion de cette île par les rats noirs dans le cadre du programme de protection des oiseaux endémiques avec Manu-SOP société d'hornitologie de polynésie . L'île est dépourvue de rat noir, un vrai miracle alors que ce rongeur a été la cause principale de l'extermination des espèces aviaires de Polynésie. Il est vital de préserver l'île de cette espèce invasive. @Manusop a fait venir sur l'île un chien spécialement dressé pour détecter les rats noirs. Ce jour la justement le valeureux " whiskey "a identifié quelques rongeurs dans la cale du Tuha'a Pae qui était à quai ce vendredi 23 Octobre. Il est logé chez Mooroa dans une confortable et grande cage financée par l’association où il est ainsi protégé d'éventuels combats avec les chiens du voisinage.

Le 'Oromao ou rousserole de Rimatara, espèce endémique présente uniquement sur cette île.



Tarodière, ressource vitale de l'île


Notre très beau bungalow à la pension " La perruche rouge "


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